Les députés lettons ont décidé de lancer les travaux sur un projet d’amendement à la Constitution qui établirait la possibilité que le parlement soit dissous par la voie du référendum.
La commission des affaires juridiques du parlement est intervenue après l’échec samedi d’un référendum sur la question d’un tel amendement, invalidé en raison d’un taux de participation d’à peine 40%. En vertu de la loi lettone, pour qu’un référendum soit validé, la participation doit être d’au moins 50%.
97% des votants ont été favorables à l’amendement.
La commission a été chargée du projet. Les parlementaires se sont réunis en session extraordinaire à la demande du président letton Valdis Zatlers, partisan de cet amendement.
Une partie importante de la société a déclaré qu’elle voulait surveiller de façon plus étroite le travail du parlement.
L’idée d’un amendement permettant aux électeurs de dissoudre le parlement et de provoquer des élections législatives anticipées a été défendue par l’opposition de gauche à la faveur d’une vague de mécontentement à l’égard du gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ivars Godmanis.
Ivars Godmanis, dont la coalition dispose de 53 des 100 sièges du parlement, avait estimé que l’amendement constitutionnel proposé n’apporterait aucune solution réelle. Selon la coalition au pouvoir, l’amendement risquerait, au contraire, de « mettre en danger les bases démocratiques de l’Etat ».
Les partisans de l’amendement estiment en revanche que les membres de la classe politique doivent rendre compte devant les électeurs.
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