Dédié à Kenneth Anger qui m’a fourni une provision de films Ektachrome dans l’un de mes moments difficiles. J.Mékas. Né en Lituanie, vivant à New York depuis 1949, ‘Jonas Mekas cherche l’essence du cinéma à la manière de l’esprit des frères Lumière, pour tout simplement capter la réalité, chose qu’il pense être presque impossible’.
One shot : « Note on the Circus » de Jonas Mekas – Couleurs, mouvements et mémoires d’un cirque : le Ringling Bros
Musique par la Jug Band de Jim Kweskin (quoiqu’on puisse aussi le regarder silencieusement).
Monté dans la caméra (un exercice de structuration instantanée), Note on the Circus est dédié à Kenneth Anger qui a fourni à Mekas une provision de films Ektachrome dans l’un de ses moments difficiles.
Né en Lituanie, vivant à New York depuis 1949, « Jonas Mekas cherche l’essence du cinéma à la manière de l’esprit des frères Lumière, pour tout simplement capter la réalité, chose qu’il pense être presque impossible. Liée à cette quête de dépouillement et d’absolu – retrouver des instants disparus, oubliés, des moments de bonheur, de vie – se développe une grammaire filmique formidablement élaborée. Des films construits en mouvements, en spirales créant des centaines d’émotions, d’impressions, de sensations qui s’enroulent en tous sens, des réminiscences, avec des niveaux de lectures toujours différents. Proust est là, mais c’est du cinéma. Romanesque et mélancolique, il capte le réel et l’englobe dans toutes ses contradictions et ses beautés. Ses films sont comme des filtres qui ne gardent que l’essentiel. »
One shot
Ringling Bros., filmé en 1966, périodes (cirque à 3 pistes), couleurs, mouvements et mémoires d’un cirque. Monté dans la caméra (un exercice de structuration instantanée). Musique par la jug band de Jim Kweskin (on peut aussi le regarder silencieusement).
Dédié à Kenneth Anger qui m’a fourni une provision de films Ektachrome dans l’un de mes moments difficiles. J.Mékas. Né en Lituanie, vivant à New York depuis 1949, » Jonas Mekas cherche l’essence du cinéma à la manière de l’esprit des frères Lumière, pour tout simplement capter la réalité, chose qu’il pense être presque impossible. Liée à cette quête de dépouillement et d’absolu – retrouver des instants disparus, oubliés, des moments de bonheur, de vie – se développe une grammaire filmique formidablement élaborée. Des films construits en mouvements, en spirales créant des centaines d’émotions, d’impressions, de sensations qui s’enroulent en tous sens, des réminiscences, avec des niveaux de lectures toujours différents. Proust est là, mais c’est du cinéma. Romanesque et mélancolique, il capte le réel et l’englobe dans toutes ses contradictions et ses beautés. Ses films sont comme des filtres qui ne gardent que l’essentiel. Avec les films de Jonas Mekas, on pénètre dans ce qui constitue l’une des oeuvres les plus révolutionnaires du cinéma, au coeur d’un acte de création pur et ouvert. Jonas Mekas écrit et filme comme il vit et vit comme il filme. Sa démarche artistique radicale incarne une pensée précise et acérée sur ce que doit être le cinéma d’Art. C’est pourtant et certainement grâce à ces règles strictes que Jonas Mekas invente des films d’une liberté infinie. Il précise clairement qu’il ne fait pas des films pour le plus grand nombre parce que sinon il serait obliger d’uniformiser, d’affadir ses films tant sur le fond que sur la forme. Le cinéma underground mais aussi l’Art en général ne peuvent naître et exister que dans une indépendance complète. L’Artiste est celui qui voit et dit. Un jour, il sera peut-être entendu. Il travaille pour ce jour. Parce que la fonction même de l’Artiste est d’être en avance sur son temps. »
Claude Rambaut
ESPACE VKS (VOLKSYSTEM)
24 Rue de la Bourse
31000 TOULOUSE
Tél. 05 61 23 80 57
Le 26/02/2004 :
– de 00:00 à 03:00
– le jeudi.
Tarifs d’entrée : Tout public : 0 €.
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