Adam Mickiewicz (né à Zaosie, près de Nowogrôdek/Lituanie, 24 décembre 1798 – mort à Constantinople le 26 novembre 1855 )
Pendant la guerre de Crimée, en 1855, Mickiewicz se rendit en Turquie pour former une autre légion contre la Russie. Frappé de choléra, il mourut à Constantinople le 26 novembre 1855.
Traduite en toutes les langues, l’épopée fit une carrière mondiale, gardant pour les Polonais le charme unique de son incomparable langage poétique. Puis, une chose bizarre se produisit qui reste une énigme inexplicable jusqu’aujourd’hui. Mickiewicz n’écrivit plus un vers. II se maria, mena une activité intense, fut un fécond publiciste. Nommé en 1839 professeur de littérature latine à Lausanne, il y écrivit une poignée de morceaux étrangement lyriques. Il revint ensuite à Paris pour enseigner pendant quatre ans, au Collège de France, les littératures slaves. Ses cours eurent un énorme succès et lui assurèrent le renom d’un des plus grands savants de son temps.
En 1841, Mickiewicz succomba à l’emprise d’un mystique venu de Pologne, Andrzej Towianski, très écouté dans les milieux d’immigrés, dont l’ascendant s’avéra néfaste. Mickiewicz ne se laissa pourtant pas subjuguer totalement. Pendant le Printemps des Peuples, en 1848, il organisa en Italie une légion polonaise qui devait se battre pour l’indépendance et ensuite rédigea une revue internationale « La Tribune des Peuples ». Pendant la guerre de Crimée, en 1855, Mickiewicz se rendit en Turquie pour former une autre légion contre la Russie. Frappé de choléra, il mourut à Constantinople le 26 novembre 1855. Ses obsèques à Paris devinrent une manifestation et, place d’Alma, fut érigée sa statue. Après des années, son corps fut transporté à Cracovie où il repose au château royal de Wawel. Des statues d’Adam Mickiewicz furent érigées aussi dans plusieurs villes polonaises.
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