Pays Baltes

Estonie, Lettonie et Lituanie

La Journée de sensibilisation à la culture lettone aux ‘Boréales 2004’

par | 29/08/2004

Cette journée de sensibilisation, à l’origine destinée aux bibliothécaires et enseignants, est également ouverte au grand public. Le but de cette journée, présentée par des spécialistes, est de proposer à chacun une première approche de la Lettonie, son histoire et sa culture.

PROGRAMMATION LETTONE

En préambule au festival : Journée de sensibilisation à la culture lettone!

Journée de sensibilisation à la culture lettone

Cette journée de sensibilisation, à l’origine destinée aux bibliothécaires et enseignants, est également ouverte au grand public. Le but de cette journée, présentée par des spécialistes, est de proposer à chacun une première approche de la Lettonie, son histoire et sa culture.

De nombreux thèmes sur la Lettonie seront abordés :

– Connaissance de la Lettonie
– L’éveil national, affirmation de l’identité lettone au XIXe siècle
– Les minorités en Lettonie
– Le letton, langue européenne
– De très nombreux écrivains participeront à ces Boréales.
– Débats, signatures, etc.

A 9H30 : « Connaissance de la Lettonie » par Suzanne Champonnois, enseignante à l’INALCO.
A 10h00 : « L’Éveil National, affirmation de l’identité lettone au XIXe siècle » par Thierry Canava, diplômé de l’INALCO.
A 11h00 : « Les minorités en Lettonie » par Yves Plasseraud, docteur en droit, Président du Groupement pour les droits des minorités.
A 14h : « Les minorités en Lettonie » par Yves Plasseraud, docteur en droit, président du groupement pour le droit des minorités.
A 15h30 : « La littérature lettone » par Baiba Kangere Professeur de langues baltes à l’université de Stockholm.

Date : mercredi 17 novembre de 9h30 à 17h00
Lieu : auditorium Arcisse de Caumont. CRDP, Caen.
Entrée libre.

WEEK-END BORÉALES

LITTÉRATURE

Débats littéraires et signatures avec les écrivains

En préambule aux débats : projection du documentaire « Riga, la capitale la plus secrète de la Baltique », réalisé par Eva Gerberding (2004, 9 mn). En partenariat avec ARTE.

Riga, la capitale de la Lettonie, est une cité qui a su préserver ses traditions. Avec huit siècles d’histoire, cet ancien centre de la Hanse avait été surnommé la « Paris de l’Est » avant de tomber dans le giron de l’Union Soviétique. Pour son entrée dans l’Union Européenne, la vieille ville se présente sous son meilleur jour : un riche passé, des monuments à foison et des vieux pavés. Mais aussi des jeunes gens habillés à la mode, une vie nocturne intense et des bars à l’occidentale.

Un espace librairie sera organisé par l’association des libraires de Caen. Un large choix de livres lettons et nordiques sera proposé.

Samedi 20 novembre:
– 14h15 : « La Lettonie, une identité plurielle au sein de l’Europe »

À présent membre à part entière de l’Europe élargie, la Lettonie demeure dans la posture du Dieu Janus : un visage tourné vers son passé soviétique et les yeux de l’autre braqués vers l’avenir et les nouvelles perspectives qu’il incarne. Les quelque deux millions cinq cent mille citoyens lettons composent une société complexe où la culture incarne un enjeu identitaire essentiel. La Ministre de la culture Helena Demakova et le compositeur Peteris Vasks dialogueront avec des témoins français de premier plan afin de répondre à une question centrale : comment définir la culture lettone ? Ce premier débat s’ouvrira par la diffusion d’un documentaire de neuf minutes en partenariat avec ARTE.
Débat animé par Jean-Baptiste Coursaud avec Peteris Vasks, Helena Demakova, Michel Foucher, Dominique Fernandez et Antoine Jacob.

– 16h00 : « La littérature lettone entre tradition et modernité »

Si la Lettonie est née deux fois (en 1918, puis en 1991 pour sa seconde indépendance), sa littérature s’est constituée dès le XIXe siècle à travers les Dainas, ces chants populaires relatant la vie paysanne qui sont aujourd’hui publiés en français pour la première fois. À l’occasion des Boréales, un recueil de nouvelles lettones proposera également quelques pistes pour découvrir cette littérature méconnue.
Débat animé par Jean-Baptiste Coursaud, avec Nora Ikstena, Andra Neiburga, Juris Kronbergs, Nadine Vitols-Dixon.

Dates : samedi 20 novembre de 14h à 19h et dimanche 21 novembre de 14h à 19h.
Lieu : auditorium du Musée des beaux-arts de Caen.
Entrée libre.

Publication
Cette peau couleur d’ambre, sept nouvellistes lettones contemporaines, sous la direction de Inta Geile et Nicolas Auzanneau.
Cette anthologie de nouvelles lettones publiée sous la direction de Inta Geile et Nicolas Auzanneau présentera sept écrivains jamais publiés en français : Regina Ezera (La Hyène ; Hijena traduit par Astra Skrabane) ; Eva Rubene (Trois jours en liberté ; Tris dienas briviba traduit par Inta Geile et Henri Menantaud) ; Nora Ikstena (Une orange ; Apelsins traduit par Inta Geile et Nicolas Auzanneau) ; Andra Neiburga (El ninjo ; El ninjo traduit par Inta Geile et Céline Jartoux) ; Ruta Mezavilka (Patientia ; Patientia traduit par Sarmite Maczule) ; Gundega Repse (La Maison d’un autre ; Svesa Maja traduit par Inta Smite) ; Inga Abele (Les Industries, comme d’habitude ; Ka allaz industrijas traduit par Ginta Grinberga et Henri Menantaud).

SPECTACLE JEUNESSE

« La Broche de la liberté », spectacle inspiré de la légende de Lacplesis, conte letton d’Andrejs Pumpurs, 1888.
La Compagnie La Bohème souhaite faire découvrir aux enfants les us et coutumes de peuples inconnus grâce à des créations inspirées de légendes.
Tout au long de ce spectacle « La Broche de la liberté », les enfants seront plongés dans la culture traditionnelle lettonne. « La Broche de la liberté » les entraîne dans une partie d’échecs au rythme des Daïnas, des poèmes chantés, sur les traces de paysans lettons si respectueux de leurs terres que le dieu Janis les récompense en leur offrant une broche d’ambre. Ce bijou doit leur assurer prospérité et les protéger de tous les dangers.

Pour les enfants de 6 à 12 ans.
Durée : 50 mn.
Conception et jeu : Nathalie Gaury.
Bande son : Mathieu Perut.

En partenariat avec la bibliothèque de Caen-la-mer.
Date : Mercredi 24 novembre à 15h30.
Lieu : Auditorium du Conservatoire de Basse-Normandie.
Entrée libre.

CINÉMA

Modernité d’Eisenstein – Rétrospective et stage d’analyse filmique dirigé par Vincent Amiel

Sergueï Eisenstein

Au moment où l’œuvre intégrale d’Eisenstein est rééditée en DVD, il nous semblait opportun de rendre hommage à ce grand cinéaste.

Peu d’entre nous savent qu’Eisenstein est né en réalité en Lettonie, d’un père juif d’origine allemande et d’une mère appartenant à la bourgeoisie orthodoxe russe. Très tôt, Eisenstein découvre le théâtre et notamment le dramaturge russe Meyerhold, l’un des fondateurs de la mise en scène. La découverte des langues orientales et de l’écriture des idéogrammes influencera grandement son travail et le confortera dans l’idée que le montage est l’une des étapes essentielles de la réalisation, si ce n’est la phase capitale. Le montage doit faire sens au même titre que le scénario. « La Grève », « Le Cuirassé Potemkine », « Octobre » témoignent ainsi du lyrisme d’Eisenstein mais aussi de la rigueur avec laquelle il envisage la composition de ses films.
Théoricien fécond, Eisenstein n’a eu de cesse d’expliquer sa démarche artistique, comparant la mise en scène à la démarche d’un auteur, d’un musicien ou d’un peintre. Plus de quatre mille pages ont été publiées à ce jour et elles ne représentent que le quart de ses travaux. Par ses travaux, Eisenstein a aussi devancé nombre de linguistes et structuralistes contemporains.

Films présentés Samedi 20 novembre:

– 10h00 : accueil des stagiaires

– 10H30 : « La Grève » (1924, 73 mn.)
Dans la Russie tsariste, les ouvriers d’une usine se mettent en grève après qu’un des leurs se soit suicidé pour une fausse accusation de vol. Les pouvoirs en place feront tout pour provoquer les grévistes et mener une sanglante répression…

– 11H30 : « Le Pré de Bejine » (1937, 30 mn.)
Un épisode de la lutte des classes dans les campagnes soviétiques lors de la collectivisation de l’agriculture. Conflit d’un père, Koulak, et de son fils, le jeune pionnier Stepok. Le père partisan de l’ordre ancien se joint à d’autres Koulaks pour incendier les champs de blé. Stepok et les villageois montent la garde dans la nuit. Le père tuera le fils selon la loi biblique, mais grâce au sacrifice de Stepok, l’alerte sera donnée, la moisson préservée et, ainsi, le Kolkhoze pourra survivre.

– 12H00 : « Le Journal de Gloumov » (1923, 4 mn.)
Projeté lors des représentations du spectacle « Un homme sage » qu’avait monté Eisenstein en 1923 pour le théâtre du Proletkul, cette courte bande de quelques minutes donne un très rapide condensé des événements qui ont composé la semaine du dénommé Gloumov. Ce petit film n’avait de véritable raison d’être que rattaché à son contexte général ; élément d’un spectacle et non manifestation cinématographique en soi.

– 12H15 : Pause déjeuner. Restauration sur place uniquement sur réservation.

– 13H30 : Temps d’analyse

– 16H00 : « Le Cuirassé Potemkine » (1925, 72 mn.)
Un épisode de la Révolution russe de 1905 : l’équipage d’un cuirassé, brimé par ses officiers, se mutine et prend le contrôle du navire. Arrivés à Odessa, les marins sympathisent avec les habitants qui se font brutalement réprimer par l’armée tsariste… Un des rares chefs-d’oeuvre incontestables du 7e Art.

– 18H30 : Pause

– 20H30 : « Que viva Mexico ! » (1931, 84 mn.)
Plusieurs récits accompagnés de chansons folkloriques retracent l’histoire et les coutumes du Mexique en une vaste symphonie cinématographique et sonore, à l’image d’un pays aux traditions multiples et au passé mouvementé. Seul document filmé par Eisestein lors de son séjour en Amérique du Nord, « Que viva Mexico ! » ne bénéficia d’une véritable sortie qu’en 1958.

– 22H00 : Intervention de Dominique Fernandez
Romancier, essayiste, traducteur et critique littéraire, Dominique Fernandez a notamment remporté le prix Médicis en 1974 et le Goncourt en 1982 pour Dans la main de l’ange. Il est également l’auteur d’une biographie atypique et remarquable du cinéaste letton Sergueï Eisenstein, dans laquelle il s‘attache à découvrir les liens qui unissent l’œuvre du réalisateur et sa vie. À partir des films, il reconstitue ce qui a bien pu arriver à leur auteur. Paru pour la première fois en 1975 sous le titre Eisenstein, l’arbre jusqu’aux racines II, Eisenstein a été réédité chez Grasset en 2004.

Dimanche 21 novembre:

– 10H00 : « La Ligne générale » (1928, 120 mn.)
La paysanne Marfa ne possède pas de cheval pour labourer et afin de lutter contre la pauvreté, elle organise une équipe laitière dans le village avec l’aide de l’agronome régional et de quelques paysans. Bientôt, leur bien-être augmente, ils cherchent alors à acquérir un tracteur…

– 12H00 : Intervention de Jacques Aumont
Né en 1942, Jacques Aumont a été ingénieur à l’ORTF (1965-1970) puis critique aux Cahiers du cinéma (1967-74). Il enseigne « le cinéma », puis l’esthétique, à l’Université depuis 1970. Il est actuellement professeur à Paris-III et directeur d’études à l’E.H.E.S.S.
Il a traduit une partie des Oeuvres d’Eisenstein et a dirigé la publication des Oeuvres d’Eisenstein en français pour la collection 10/18. Il a également publié Montage Eisenstein (Albatros, 1979).

– 13H00 : Pause déjeuner. Restauration sur place uniquement sur réservation.

– 14H30 : « Octobre » (1927, 99 mn.)
Choisi par le comité central du parti pour célébrer le dixième anniversaire de la Révolution, Eisenstein va s’inspirer du roman de John Reed Les Dix Jours qui ébranlèrent le monde pour retracer les événements de Petrograd de février à octobre 1917.

– 16H15 : Temps d’analyse

– 18H30 : « Alexandre Nevski » (1938, 110 mn.)
La Russie du XIIIe siècle. Subissant encore le joug mongol, elle est attaquée à l’Ouest par les chevaliers teutoniques. Nevski, prince pacifique qui règne sur un peuple de pêcheurs, est appelé afin d’organiser la lutte. Son armée populaire rencontre les Teutons sur le lac gelé…

Lundi 22 novembre:

– 19H30 : « Ivan le Terrible » (1944, 176 mn.)
En l’an 1547, le Grand Duc de Moscovie est couronné Tsar de toutes les Russies. Le sacre a lieu dans une atmosphère de complot ; mais heureusement Ivan a l’appui du peuple. Mais bientôt, pour briser le complot des boyards, Ivan crée un corps de miliciens et fait régner la terreur. Au cours d’un banquet, il feint de céder son trône à un simple d’esprit qui sera poignardé à sa place. Ivan est désormais le maître absolu…

Dates : du 20 au 22 novembre.
Lieu : Cinéma Lux, Caen.
Tarifs pour les films : 3,30 € / 3,50 € / 4,50 € / 5,30 €.
Tarifs pour le stage (tous les films + temps d’analyse) :
– 40 euros tarif normal,
– 30 euros tarif réduit,
– 20 euros étudiants « art du spectacle ».

Pour assister au stage, renseignements au Cinéma Lux au 02 31 82 29.

Invitation de deux studios d’animation lettons :
Rija et Animacijas Brigade

À l’heure où elle intègre l’Europe élargie, la Lettonie peut se réjouir de la réussite de ses deux studios d’animation et de leur rayonnement international.

Animacijas Brigade
Fondé en 1996, Animacijas Brigade est un studio d’animation de marionnettes. Créé par Arnold Burovs, réalisateurs de films et de théâtre pour marionnettes, il a déjà produit environ cent quarante films dont des Animaux fous, fous, fous, Munk et Lemmy ou encore L’Équipe de secours. Salués par la critique, ces films d’animation ont également été récompensés par de nombreux prix.
« Ces pantins gaffeurs venus de Lettonie sont animés avec humour et tendresse, dans un univers douillet et coloré de carton et de bouts de ficelle. » Télérama

Liste des films présentés :
– Firefly (11’54 » – 2002), Cats (6’32 » – 2001), Up And Down (6′ – 2001) de Dace Riduze.
– Magician (7’22 » – 2001) de Maris Brinkanis.
– Parliament (7’05 – 2000), Hotel (6′ – 1991), The Ball (6’09 » – 1998), The Beard (7′ – 1997), Mushrooms (6′ – 1992) et Mischiefs (30′ – 1993-1995), de Janis Cimmermanis.
– Robber (6′ – 2000), Wild Welcome (6’30 » – 1999), Home Hole Horror (6’30 – 1999), Bird Days (6’30‘’ – 1998), Morning! (5′ – 1996), Let’s Fly (6′) et The Nut (6′) de Nils Skapans.

Rija
Les studios Rija sont, quant à eux, bien connus du public français. Associés à la société française Les Amateurs, l’équipe lettone a notamment travaillé à l’animation des récents « Kirikou et la sorcière », « Corto Maltèse », « T’Choupi » et surtout « Les Triplettes de Belleville » qui leur a valu une nomination aux Oscars 2004.
Liste des films présentés : « Woman » (10′ – 2002) de Signe Baumane.; « Clara & Rubinstein » (13′ – 1999) de Askolds Saulitis ; « Insomnia » (8′- 2004) de Vladimir Lesciov ; « Doctor D. » (13′ – 2004) de Aija Bley ; « National Hero » (13′) de Ruta Mezavilka.

Dates : samedi 27 novembre de 14h à 18h.
Lieu : Cinéma Café des Images, à Hérouville Saint-Clair.
Entrée libre.

=> Documentaires en partenariat avec ARTE
« Je vous écris de Lettonie » (25 mn, 2003)
Réalisé par David Gormezano
À la veille de son accession à l’Union européenne, la Lettonie vit sa seconde indépendance. Occupée tour à tour par la Prusse, la Pologne, la Suède et la Russie tsariste, la Lettonie accède à l’indépendance en 1918. En 1940, le pays entre dans une longue nuit qui ne s’achèvera qu’en 1991 : l’URSS, l’Allemagne nazie puis à nouveau l’URSS occupent le pays. Aujourd’hui, la Lettonie vit sa seconde indépendance. En un peu plus de dix ans, ce pays de transit entre l’Europe du Nord et la Russie s’est profondément transformé. Le port de Ventspills exporte le pétrole russe, l’industrie électronique autrefois puissante redémarre grâce à des capitaux suédois ou finlandais. Quant au secteur de la pêche, il bénéficiera d’un statut d’exemption au sein de l’Union européenne. Depuis l’indépendance, le statut de la minorité russe (30 % de la population) pose problème. Pour faciliter son entrée dans l’UE, la Lettonie a fini par assouplir son code de la nationalité en 1998. Mais le fossé entre Russes et Lettons demeure.

« Riga, nos parents étaient communistes » (52 mn, 2001)
Réalisé par Arta Bierciniece
Leurs parents étaient communistes, ils vivent à l’heure de l’Internet et de la techno. Portraits sensibles et paroles en liberté. Karina, Maija, Roman et Aivars sont de jeunes Lettons habitant Riga, la capitale. Karina est avocate et étudie l’économie en cours du soir. Son ami Karlis vient de mourir d’une overdose. On la suit dans son endroit préféré du vieux Riga, là où ses amis se retrouvent. Maija étudie à l’académie de musique et a reçu, selon son professeur, un “don de la nature”. Elle habite avec sa grand-mère. Elle n’a ni l’envie ni le temps d’aller dans les bars et ne veut certainement pas de petit ami qui pourrait “perturber sa carrière”. Le soir, elle travaille comme hôtesse au Théâtre national. Roman, lui, travaille comme boucher au marché central. Il se lève tôt, gagne mal sa vie et reste pourtant d’une gentillesse constante. Enfin, Aivars est étudiant en cinquième et dernière année à l’académie de police. Il vient de la campagne et voudrait trouver un emploi au bureau du procureur, la meilleure option pour demeurer à Riga. Son niveau de connaissances, théoriques et appliquées, est très impressionnant : tir, arts martiaux, tactique militaire, psychologie…

« Un tramway pour Riga » (13 mn, 2001)
Réalisé par Damien Peyret
En route pour la boîte de nuit à la mode de Riga. La vie à Riga est dure, les jeunes se retrouvent la nuit entre musique électronique, vapeurs d’alcool et joie de vivre… Dans chaque soirée Europe Attitudes, Damien Peyret a réalisé un « polachrome », un bref sujet sur un lieu emblématique où se révèle l’âme de la ville. Un dispositif filmique qui relève autant de l’installation vidéo, de la photo, du documentaire que de la caméra de surveillance.

Dates : samedi 20 novembre de 9h30 à 11h.
Lieu : Auditorium du Musée des beaux-arts, Caen.
Entrée libre.

> MUSIQUE

=> Concert Peteris Vasks (partenariat Ensemble – orchestre régional de Basse-Normandie / Lettonie)

Peteris Vasks

Très personnelle, enrichie par la découverte des modèles sémantiques issus des impressionnistes et des romantiques, la musique de Peteris Vasks touche au minimalisme. Émotions négatives et expression lyrique au caractère tranquille et élégiaque s’opposent dans la musique de ce grand compositeur.
Né en 1946 à Aizpute, dans l’ouest de la Lettonie, Peteris Vasks découvre la musique auprès de son père, pasteur. Très tôt, il s’initie au violon, apprend la contrebasse quelques années plus tard puis joue dans l’Orchestre national de Lettonie. Ne pouvant intégrer le Conservatoire national en raison de la profession de son père, Peteris Vasks développe un certain anticonformisme et part chercher sa voie à l’étranger, s’engageant notamment dans l’Orchestre national de Vilnius en Lituanie. Il revient au pays natal en 1969. Au contact de l’avant-garde musicale polonaise installée dans la capitale lituanienne, Peteris Vasks ambitionne de devenir compositeur. Il écrit ses premières compositions pour musique de chambre dans les années soixante-dix, suscitant rapidement l’intérêt de ses contemporains.

Refusant le compromis, Peteris Vasks décline toute fonction ou commande officielle. Il enseigne la théorie musicale et la composition dès 1989, au terme d’une décennie qui l’a consacré comme l’un des compositeurs lettons les plus connus. Son fantastique quartet numéro 4 pour cordes à notamment été enregistré par le Kronos Quartet et publié chez Nonesuch.

Olivier Charlier
Né en 1961, Olivier Charlier s’est imposé comme l’un des principaux violonistes de sa génération. Son parcours est en réalité exceptionnel : Premier prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de paris à quatorze ans, lauréats de prix internationaux, formé auprès des plus grands, Nadia Boulanger, Yehudi Menuhin, Henryk Szeryng, Olivier Charlier rencontre un succès jamais démenti.

L’Ensemble
Orchestre régional de Basse-Normandie dirigé par Dominique Debart, L’Ensemble sait être présent en région comme sur les scènes nationales et internationales. Cette formation composée de dix-neuf musiciens permanents développe aussi des projets très diversifiés : collaboration avec le théâtre dramatique et lyrique, le cinéma ou la danse. Des actions pédagogiques sont menées en direction des collèges, lycées et universités. Toujours en quête d’originalité, L’Ensemble souhaite étendre sa vision de la musique, élargir son répertoire, explorer des mondes nouveaux et devenir l’initiateur de rencontres esthétiques, parfois inattendues.

Œuvres présentées, premières françaises :
– Music for fleeting birds
– Musica Adventus
– Concerto Distant Light (violon solo : Olivier Charlier)!

Collaboration avec L’Ensemble, orchestre régional de Basse-Normandie.

Dates : mercredi 24 novembre à 20h.
Lieu : Eglise Notre Dame de la Gloriette, Caen.
Tarifs : 15,25 € / 12,20 € / 7,60 €.

=> Boréales Digitales

Cancelcancer

Russophone de Riga, Andrei Antonets crée son premier groupe God’s delusion, en 1992, avec Alexander Matrosov. Pour références, ils citent pêle-mêle Erik Satie, David Bowie, Stevie Wonder, Kraftwerk, Coil, Front 242, Depeche Mode ou Steve Reich. Leur musique évolue peu à peu et le duo se renomme Alexandroïd. Après God’s Delusion (2000, Elektrus à Saint-Pétersbourg), Sinoptik (Art-Tek Records, Moscou) et Soundtracks (2001, Citadel Records, Moscou), Alexandroïd produit Soundtracks 2. L’album se situe à la frontière de l’électro et de l’expérimental et couvre un large spectre de musiques électroniques. Ils remporteront avec ce nouvel opus le prix RFI Électro 2003, présidé part Laurent Garnier.
Andrei Antonets se produira seul sur scène, sous le nom de Cancelcancer.

Samedi 27 novembre à partir de 21h00.
Au Centre d’art contemporain, Hérouville Saint-Clair.
Entrée libre.

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La ville de Trakai se situe à 28 km à l’ouest de Vilnius. Elle est entourée de tout un chapelet de lacs (61 au total).