Ce projet, conduit par le groupe Gazprom entre la Russie et l’Allemagne, traverse la zone économique maritime suédoise. Sa première tranche doit être opérationnelle en juillet 2010. Le chantier est également critiqué par la Pologne et les pays baltes.
L’agence suédoise de protection de l’environnement a émis des réserves sur le projet de construction du gazoduc germano-russe sous la mer Baltique, préoccupée par les potentiels risques environnementaux qu’il pourrait engendrer.
L’agence, chargée de déterminer si le projet respecte le cadre législatif en matière d’environnement, appelle le constructeur Nord Stream à faire des tests sur l’impact que le gazoduc pourrait avoir sur la faune marine.
« Nord Stream devrait mener des investigations sur la manière dont la structure et ses fondations réagiraient si le gazoduc était hors d’usage et sur les effets sur l’environnement en cas d’incidents tels qu’un incendie ou une collision avec un bateau », indique l’agence.
Selon les plans actuels, le gazoduc passerait près de zones sensibles des côtes suédoises, ajoute-t-il. Des alternatives à la route actuellement tracée doivent être proposées, estime-t-il encore.
L’agence redoute en particulier que le gazoduc ne vienne déterrer des métaux lourds ou des produits toxiques, a expliqué John Sjöström, porte-parole de l’agence.
La Suède se prononcera sur le dossier avant la fin de l’année après avoir reçu le projet définitif.
Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a déjà fait savoir en janvier, lors d’un déplacement à Berlin, que le pays nordique était vigilant sur les risques environnementaux que la construction du gazoduc pourrait engendrer.
Ce projet, conduit par le groupe Gazprom entre la Russie et l’Allemagne, traverse la zone économique maritime suédoise.
Ce gazoduc nord-européen appartient à un consortium contrôlé à 51% par Gazprom, 24,5% par le numéro un mondial de la chimie l’allemand BASF et 24,5% par le numéro un de l’énergie allemand EON.
Sa première tranche doit être opérationnelle en juillet 2010. Le chantier est également critiqué par la Pologne et les pays baltes.
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