Les travaux de construction de la nouvelle centrale d’Ignalina, un projet qui a déjà accumulé du retard, pourraient commencer cet automne, a annoncé le président lituanien Valdas Adamkus.
« Je m’engage, même s’il faut travailler 24 heures sur 24, à ce que le retard soit rattrapé », a-t-il ajouté.
La Lituanie s’est engagée à son entrée dans l’Union européenne en mai 2004 à fermer sa centrale nucléaire héritée de l’époque soviétique, du même type que celle qui avait explosé à Tchernobyl en 1986. Le premier bloc a été arrêté le 31 décembre 2004, le deuxième doit l’être le 31 décembre 2009.
La nouvelle centrale nucléaire d’Ignalina devait être opérationnelle avant 2015 mais la date a déjà été repoussée de trois ans, en partie en raison de divergences entre les trois Etats baltes et la Pologne, les quatre partenaires du projet. Les désaccords portent sur la répartition de l’énergie produite.
« Nous attendons une décision, voilà où nous en sommes en ce moment », a de son côté déclaré le président estonien Toomas Hendrik Ilves, en réponse à l’optimisme affiché par son homologue lituanien.
Au début du mois, le ministre lituanien de l’Energie Arvydas Sekmokas a déclaré que plusieurs sociétés européennes, le groupe suédois Vattenfall, le français EDF ou encore l’une des sociétés allemandes RWE ou E.ON, pourraient être choisies pour la construction de la centrale.
« Les progrès sont minimes et il est difficile de croire encore que la centrale sera en place en 2018, comme prévu », avait-il également souligné. Des experts estiment que 2020 est une date plus probable.
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